Mise en peril de la Paix et de la securite internationale par la France

Planification éolien en mer


MISE EN PÉRIL DE LA PAIX ET DE LA SÉCURITÉ INTERNATIONALE PAR LA FRANCE AVEC L'INSTALLATION DU PARC ÉOLIEN EN BAIE DE SAINT-BRIEUC DONT LA LOCALISATION ET LA TECHNIQUE D'IMPLANTATION INADÉQUATES AU REGARD DE LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE, DES VOLUMES HALIEUTIQUES FRAGILES ET DE LA GÉOPOLITIQUE EN ÉVOLUTION EXACERBENT LES RISQUES DE CONFLITS ENTRE LA FRANCE ET LE ROYAUME-UNI


La France, en se focalisant sur la lutte contre le changement climatique, omettant l’équilibre entre la préservation de la biodiversité et l’atténuation des changements climatiques, décide de créer un parc éolien à un carrefour de la biodiversité en baie de Saint-Brieuc dans le parc naturel marin normano-breton. 

Ce système éolien par sa localisation et technologie, va attaquer le biome breton-normand en détruisant les habitats, la diversité biologique et les volumes halieutiques. Il va générer des incidences notables sur la diversité biologique, créant des impacts négatifs graves sur l’équilibre socioéconomique des populations humaines bretonnes et normandes, susceptibles de mener à une rupture de la paix. Ce parc éolien va créer sur le moyen-terme une pression déséquilibrante sur le secteur de la pêche professionnelle normano-bretonne obligeant à la recherche de nouveaux espaces de pêches. 

Or, l’entrée en vigueur du Brexit réduit les capacités de prise des pêcheurs français en eaux anglaises du fait d’une baisse progressive des licences accordées en ses eaux. Cette situation, comme l’Histoire l’a démontré, il y a deux mois, amenant la France et le Royaume-Uni à déployer des navires de guerre, illustre la sensibilité de la paix entre les deux territoires au vu de la ressource halieutique disponible et de la dynamique géopolitique.

Le secteur pêche de Jersey était régie par l'accord de la baie de Granville signé en 2000 par la France et le Royaume-Uni. L’accord est devenu caduc avec le Brexit laissant place à l'accord de commerce et de coopération entre le Royaume-Uni et l'Union européenne demandant que Jersey autorise les navires européens titulaires d'une licence à pêcher dans ses eaux territoriales avec entrée en vigueur des nouvelles conditions de pêche à compter de mai 2021. 
Début mai 2021, ni le nombre de licences accordées par Jersey aux bateaux français ni les nouvelles règles n’ont satisfait la France qui a fait valoir que ces conditions n'avaient pas été discutées auparavant et n'avaient donc aucun effet. Le gouvernement français s'est plaint ouvertement de la manière dont le système avait été mis en œuvre, qualifiant les nouvelles règles de « totalement inacceptables » car dictant où les navires peuvent et ne peuvent pas aller. 
  • Le 5 mai, la ministre de la Mer Annick Girardin a déclaré que « La France était prête à utiliser [...] des mesures de rétorsion », notamment en coupant l'accès de l'île de Jersey au réseau électrique français, d'où provient 95% de son électricité. Aussi, la région de Normandie et le département de la Manche ont fermé leurs bureaux combinés à Jersey, mis en place en 1995, pour protester contre leur manque de compréhension et leur mécontentement.
  • Le soir du 5 mai au Royaume-Uni, le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré : « tout blocus serait totalement injustifié » et a annoncé que la Royal Navy enverrait deux navires de patrouille pour surveiller les eaux autour de Jersey comme une mesure de précaution. Pour protester contre le système, un certain nombre de pêcheurs normands et bretons se sont réunis à Granville, avec l'intention de bloquer le port de Saint-Hélier le 6 mai 2021. 
  • Le 6 mai, le HMS Severn a commencé à patrouiller dans les eaux autour de Jersey. En réponse, la France a envoyé deux de ses propres bateaux de patrouille, Athos et Themis, peu après 13 h 30. 

Cet incident, montre la sensibilité des relations entre les deux pays concernant la ressource halieutique. Or, en l’état, l’implantation du parc éolien en baie de Saint-Brieuc va porter atteinte de manière grave à l’ensemble du biome normano-breton ainsi à l’économie de la pêche nationale, aux collectivités et familles locales. Aucun scientifique, aujourd’hui, n’est en capacité de mesurer globalement les déséquilibres à venir sur le biome breton-normand donc sur la ressource halieutique avec l’implantation du parc éolien. 

Devons-nous accepter une montée en puissance de désaccords de paix entre deux nations parce que la France aura dérogé au droit international à maintes reprises, concernant le parc éolien en baie de Saint-Brieuc, dans sa volonté de lancer la nation à la conquête des énergies renouvelables ?

La prééminence de l’État central agissant par la voie du commandement et de la contrainte met en péril le maintien de la paix avec le Royaume-Uni sur le moyen-terme. Il appartient à la France de prendre les mesures s’imposant avant qu’un seuil critique soit franchi, mettant l’ensemble de la nation en situation de fragilité. 
Nation qui, depuis plus d’une décennie, par la voie des collectivités locales, de professionnels de la pêche, d’associations de protection de l’environnement et de maintes entités morales, montre son absence d’adhésion à ce projet au vu de sa localisation particulière sur le domaine public maritime et de la technologie employée transgressive des principes environnementaux.




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